7.01.2009

1 JUILLET

28-29-30 Juin et 1 Juillet

Fête du Canada, je suis arrivé hier à Samarquand, une magnifique ville qui se trouve environ au Centre de l’Ouzbékistan. Samarquand c’est l’oasis ou venait se reposer les caravanes à la grande époque de la route de la soie. Pour moi c’est un peu la même chose. Parti de Bukhara voilà trois jours, j’ai fait 300 km sous un soleil ardent, logeant et mangeant chez l’habitant. Quoiqu’une expérience enrichissante au point de vue humain cela comporte quelques risques pour le système digestif. Ce qui devait arriver est arrivé et je me suis réveillé le lendemain de mon départ avec un système digestif complètement hors contrôle. Comme je suis à vélo et entre deux grands centres, il faut continuer. Le pire est le manque d’énergie, le manque d’appétit et la soif qui vous tourmente continuellement. Plus on boit et plus le système digestif réagi. J'avais peut-être un peu exagéré en partant de Bukhara car j'avais réussi à faire 160 km. Mon système a réagi et le lendemain je n'ai fait que 70 km avec des crampes au ventre et je suis arrivé à Samarquand le surlendemain vidé et fourbu. À cela il faut ajouté que j’ai cassé l’armature de l’un de mes sacs (que j’ai réussi à raboudiner avec des sangles) et que j’ai perdu mon casque de vélo qui est surement parti au vent alors que je sommeillait le long de la route. Si le 28 a été une belle journée radieuse sous un soleil ardent, le 29 et le 30 juin on été pénibles, longs et souffrant.

Alors mon arrivé à Samarquand était un énorme soulagement et des mon arrivé je me suis trouvé un endroit ou loger. J’ai pris un magnifique petit B&B dans la vieille ville de Samarqand, il me coute 30$ par nuit, une extravangance mais cela faut la peine et j'ai la toilette perso et style occidental. L’endroit est vraiment joli. A l’intérieur de l’enceinte qui s’ouvre par deux magnifique porte en noyer sculptée, un jardin ou pousse figuiers, pommettes, prunes et fleurs exotique de toute sortes. Les 10 chambres sont disposées autour de ce jardin et nous prenons notre petit déjeuner sous les arbres fruitiers. Il y a plein d'étranger et l'atmosphère est très familiale. J’avais besoin de cette pause.

C'est un véritable oasis de fraîcheur et l’endroit idéal pour me reposer. Je suis arrivé à l’auberge le 30 juin environ vers 11h, j’ai été reçu avec un thé, on a préparé ma chambre. Je me suis effondré sur mon lit et j'ai dormi jusqu'à 18h. A l'auberge, j'ai rencontré un jeune français plutôt BCBG de 22 ans qui fais des études en langues et cultures russes et un hollandais d'environ 30 ans plutôt genre baroudeur qui se promène depuis quelques années sac au dos. Je suis allé prendre une bouchée avec eux. Le système digestif a brassé mais a tenu le coup. Il y a de l'espoir.

27 Juin

Au petit matin, 05h30 toute la famille était debout vaguant aux occupations de la ferme et m'attendait pour le petit déjeuner. Après avoir pris un copieux petit déjeuner chez la famille la plus plus sympatique que j'ai rencontré jusqu'à maintenant, je suis parti vers les 7h30 et je me suis tapé un bon 120km. je voulais arriver à Bukhara, une magnifique ville qui a gardé son charme d'époque. On peut presque encore imaginer les caravanes qui s'arrêtaient ici. Dès mon arrivé, je suis descendu dans un cybercafé pour vérifier mes courriels. J'ai rencontré un couple d'autralien, un couple de belge qui voyage à vélo dans l'autre sens et finalement deux architectes allemands qui ont pris deux ans pour faire le tour du monde à vélo. Finalement j'ai passé la soirée avec les allemands et j'ai pris une chambre à l'hotel ou ils étaient dans le coeur de la vielle ville de Bukhara que j'ai réussi à négocier pour 10$.

26 Juin

Je suis descendu du train à Turkmenabad, un petit village pousséreux sur la frontière Turkménistan/Ouzbékistan. Il était 8h. Mon seul désir est de sortir du pays le plus rapidement possible. Mon visa expire à minuit et même si je n'ai que 40km à faire, on ne sait jamais. Les procédures pour sortir du pays ont pris plus d'une heure. C'est vraiment le royaume de la bureaucratie, ça frise le ridicule mais nous sommes tous obligés d'y passer, camionneurs, commerçants, tourismes ou simples visiteurs. Les files sont longues, on attend le bon vouloir des autorités, on doit montrer notre passeport, sourire et remplir des formulaires.

Coté Ouzbek, c'était déjà mieux, ils sont très bureaucratique mais mais mieux organisé, plus professionnel et il donne au moins l'impression qu'il y a une raison pour chacune des étapes. Ils ont vérifié mon ordinateur, ma caméra, chacun des CD etc. Puis il m'ont serré la main et mon souhaité bon voyage. Une autre heure de perdue.

Je voulais aller le plus loin possible alors j'ai pédalé, Je me suis arrêté dans une station service vers 16h30 pour demander ou je pourrais prendre une bouchée. On m'a indiqué la Mosquée et j'ai compris que la Mosquée avait été aménagée en restaurant. En me dirigeant vers la mosquée un policier m'a arrêté pour me demander mon passeport, et combien d'argent j'avais sur moi. Plus il insistait, plus je réalisait qu'il voulait un pot de vin et moins je comprenais l'Ouzbec. Je cherchais vraiment une façon de me sortir de ce guêpier sans recevoir un coup de matraque. Le type a qui j'avais parlé à la station service a soudainement apparu, a engagé la conversation avec le policier et je suis disparu. Quelques minutes plus tard, mon bon samaritain était attablé avec moi et a réglé la note prétextant que j'étais son hôte.

J'ai repris la route avec la ferme intention de me trouver un coin pour dormir. Sur le bas coté de la route j'ai vu un camionneur qui sortait d'une maison avec des victuailles et je me suis dis que ce serait prudent de ma part de m'acheter quelques petites choses au cas ou. Coup de veine incroyable, j'ai acheté un morceau de pain et quelques biscuits puis j'ai demandé si je pouvais planté ma tante près de son magasin et le proprio a acquiescé. En deux temps trois mouvements, j'étais devenu leur invité et ma tente était installée sur un magnifique tapis sur un socle de ciment juste à coté de leur maison dans le jardin. J'ai été invité à partager le repas du soir avec la famille, assis sur un tapis dans la fraîcheur de la soirée. Le proprio ma servi une bière froide, et j'ai mangé des nouilles, du yogurt, du pain des fruits etc etc. C'est vraiment une des plus belles soirées du voyage.

24-25-26 Juin

J"étais prêt a 6h assis sur la barrière des douanes Iraniennes. Les douanes ouvres à 9h alors je suis retourné au village m'offrir un petit déjeûner avec les Ryal qui me resatait de la veille. Petit déjeuner sympatique avec les mêmes gens avec qui j'avais passé presque toute la journée de la veille. J'ai traversé la frontière à 9h avec quelques camionneurs et quelques commercants. La plupart baragouine l'anglais et il m'ont beaucoup aidé. Les douanes Iraniennes ont été passées en quelques minutes mais les douanes Turkmen ont été plus longue. Une fois les douanes passées, une longue descente jusqu'a Ashgabad. Je suis passé de 2500m a 500m d'altitude. Près de vingt kilometres sans donner un seul coup de pédale.

Ashgabad est une ville complètement surréalite, avec des artères immenses à la soviétiques capable de faire passer une quinzaine de chars de front. Des immeubles de marbres blancs immense mais qui ne semblent pas occupé. Très peu de gens dans la rue. Un atmosphère de théatre. Un Walt Dysney plus grand que nature campé dans une ville. Je n'ai pas aimé.

Jai trouvé un cybercafé, envoyé quelques courriels et pris contact avec un CS (couchsurfer) qui m'offrait le gîte pour la nuit. Orhan est un turk qui travaille dans une entreprise de textile qui fabrique les jeans qu'on porte a peu près partout dans le monde. J'ai passé une superbe soirée avec eux et j'ai même fait laver mon linge qui en avait vraiment besoin.

Le lendemain de mon arrivé, j'ai vite réalisé qu'il était irréaliste de prévoir faire un saut à Mary, Merv avant de traverser la frontière et sur l'avis de mes hôtes j'ai opté pour prendre le train de l'après midi qui allait rouler toute la nuit et me déposer à l'extrémité Est du pays ou je pourrais prendre mon vélo pour traverser la frontière.

Prendre un billet de train à Ashgabad n'est pas simple, il faut trouver le bon endroit, puis attendre que les portes ouvrent et finalement jouer du coude pour se rendre au guichet. Et a ce jeu les Turkmen sont imbattables. Un véritable cirque. J'ai finalement réussi a avoir un billet au bout de deux heures de bousculades devant un tout petit quichet.

J'avais une cabine avec six couchettes. Les banquettes étaient les deux couchettes du bas. Le voyage dure douze heures et il n'y a pas de restaurant. Alors les gens apportent leur propre nourriture. On fait du thé, et il y a un continuel brouhaha de personnes qui se promènent dans les corridors et qui viennent vous faire la jasette. L'atmosphère est vraiment bonenfant. Je partageais la cabine avec deux dames, un jeune homme et deux très jeunes enfants. Les dames ont été vraiment gentille partqgeant leur victuaille avec moi. J'avais acheté un gros sacs de noix, raisins secs etc mélangé que j'ai mis en partage sur la petite table. Tout le monde s'est servi mais a ma grande surprise choississait seulement les peanuts, les amandes et ej me suis retrouvé avec seulement les raisins secs et des pacottiles de noix. Comme ma conversation étant très limitée, dès que la soirée est tombé, je suis monté dans la couchette du haut, j'ai mis mes bouchons et je me suis endormi. Je me suis réveillé le lendemain matin,

4 commentaires:

  1. Bonne fête du Canada, mon amiii au boutte du monde! J'espère que les boyaux vont mieux et que tu t'es suffisamment reposé. On ne fait pas toujours des rencontres heureuse mais ouf! il y a toujours un bon samaritain pour te dépanner. Prend bien soin de tes photos. Tu vas en avoir besoin à ton retour! Louise

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  2. Salut mon amiiii, que j'aimerais avoir un petit problème de boyaux justifiant une pause de construction....Je te lis toujours avec un grand intérêt. Ce voyage semble être des plus enrichissant. Ca m'écoeure que tu accepte de prendre une bièere avec un étranger alors que tu n'en prends pas avec ton chum.... La rénovation progresse et il n'y a toujours pas de contractuers chez toi. Marie tient le fort et nous l'inviterons èa souper pour demain dimanche le 5 juillet. Bonne route ma pédale favorite... Jacques

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  3. Salut papa,

    Je te trouve don bien chanceux de faire ce voyage et découvrir une culture qu'on ne connaissait pas mais qui semble par tes écrits si enrichissante! J'aimerais bien être avec toi en ce moment! Je t'aime et reviens nous en un morceau, on s'ennuit! xx Caki xx

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  4. moi aussi je m'ennuie!!!
    PS: Caki... on exclut le je ;)
    hihihi

    JTM PAPOUNET!
    Pascale xxx

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