5.23.2009

Ma journée typique

Depuis que j'ai quitté Istanbul, mes journées se ressemblent beaucoup. Tout commence par une levée du corps difficile. Les deux premières journées, j'ai fait du camping sauvage mais quand je suis à l'hôtel, je prends une douche en me levant et cela est toujours une expérience.

Premièrement, il faut deviner le fonctionnement de la robinetterie, puis il faut accepter qu'il n'y ait pas de rideau qui sépare la cuvette des toilettes, le lavabo et la douche. Alors prendre une douche c'est arroser partout dans la pièce. Normalement il y a un petit balai ou une raclette pour assécher le plancher, mais souvent il n'y a rien du tout.

Après les ablutions matinales, c'est le petit déjeuner comprenant inexorablement des tomates, du concombre, du pain frais, du fromage frais, des olives et du miel. Le tout est toujours arrosé copieusement de thé. Il n'y a pas de café et si vous demandez un café on vous servira un Nescafé en poudre avec de l'eau chaude. Le café turc se boit au souper et normalement dans les occasions spéciales,mais il est tellement bon.

Finalement, j'enfourche mon vélo toujours plus tard que prévu. Jusqu"à maintenant, j'ai quand même réussi à partir tous les matins vers les 7h30 et au plus tard à 9h30.

Depuis Istanbul, il n'y a pas de terrain plat, tu montes ou tu descends. Dans une journée, je fais normalement des moyennes de 15 km à l'heure au mieux et de 10km à l'heure au pire. Difficile dans ces conditions d'assurer un 100km à tous les jours. Les montés sont ardues et très longues. Les descentes sont aussi difficiles et aussi très longues. On peut rarement faire de la vitesse à cause des conditions de l'asphalte qui est raboteuse faites de cailloux compressés dans de l'asphalte. Ce genre de route doit être parfaite pour diminuer les dangers de la glace noire en hiver mais c,est dur dur sur les vélos et sur le cyclistes. Il y a aussi les hazards de la route, un trou, des bosses, des vaches, des chiens et des dalles d"égout inexistant. C,est très risqués de faire de la vitesse en descendant une pentes. Jamais, je n'ai utilisé autant mes freins et pendant des périodes aussi longues. J'ai quelques pièces de rechange mais au rythme ou j'utilise mes freins, je fais être obligé de les remplacer beaucoup plus vite que je le croyais. Aujourd'hui, je me suis taper cinq montées de plus de 3 km sur une pente entre 10% et 15%, vitesse moyenne de montée environ 6km/h mais le plus gros problème, c'est le poid que je transporte, 45 kilos vélo compris. Il y a une lunmière au bout du tunnel, je deviens de plus en plus un poid plume.

Normalement, je m'arrête vers 10h30 pour une pause de 15 min puis autour de midi pour le lunch et vers 15h30 pour une pause crème glacée au chocolat. Finalement, j'arrête pour la nuit entre 17h30 et 19h.

Demain matin je recommence. Je suis mieux de m'habituer, j'en ai pour au moins quatre mois.

La prochaine fois, je vous fais un petit topo sur la vie dans les villages turcs. Pour le moment, je vous souhaite une bonne nuit.

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